J’ai prévenu, authentique, no filters.

Ce second billet est possiblement celui ou je vais en agacer certains. Peut être. Un peu.  Que ceux-là considèrent que mes propos n’ont pas comme intention de les agacer mais plutôt d’ouvrir un débat, ou au moins un échange, en partant de choses qui m’interpellent ou que je ressens.

Je suis donc depuis 8 jours, plusieurs mois d’ailleurs, si on compte la gestation, … mais je suis quoi ?

Startuppeuse : mot valise auquel je ne m’identifie pas, trop de choses dans cet écosystème qui ne me correspondent pas. A commencer par mon âge… mais aussi ma vision de ce qu’est entreprendre, qui est l’articulation entre vision, exécution et distribution, les 3 étant d’équivalentes importances. Et ma volonté de créer quelque chose qui contribue à changer un peu le monde, notre société, dans une logique autant marchande que de coopération et de collaboration.

Donc ce ne sera pas startuppeuse.

Il me reste entrepreneu….se ? re ? resse ?  Et là, ce n’est pas clair. Le Larousse est partagé.

Et là j’entends d’ici certains grognons ou « grognonnes » ! 🙂  (et je dédicace spécialement ce billet à Julien, qui se reconnaitra ! ) qui se disent :

“Mais qu’est ce que ça peut faire !”

“C’est pareil !”

“Encore une qui se fait des nœuds au cerveau…”

“Ce qui compte c’est le rôle, c’est pas le titre.” – une des mes préférées dans le champ de faites ce que je dis,  pas ce que je fait… 🙂

Et bien avec le temps, et l’expérience, je pense que ça compte.

Je pense, à la suite de certain(e)s qu’il sera plus facile pour mes filles de se projeter dans des rôles incarnés par des femmes quand cette incarnation est suffisamment reconnue pour que la féminisation du nom soit acquise, comme sage-femme, infirmière, institutrice… où il n’y a pas eu débat.

 

Je pense que ce qu’on voit, entend au quotidien influence ce qu’on devient.

Je ne suis pas une femme qui adopte un rôle d’homme, je suis une femme qui entreprend.

Et donc j’ai décidé d’être ENTREPRENEUSE. Voilà, c’est dit !

A bientôt

Magaly