Premier refus essuyé il y a peu.  

Motif : concept trop disruptif…

Je ne suis pas sure de bien comprendre comment on est trop disruptif dans un secteur qui clame son besoin de disruption.

Je ne suis plus sure de bien comprendre comment aider ce secteur à avancer, entre « impossible de bouger de l’intérieur » et « trop disruptif de l’extérieur ».

En un mot, ou plutôt 2, JE DOUTE ….

Et ce n’est pas confortable.

Déjà que je ne saute pas des falaises sans parachute (cf #6 celui ou je m’agace) et voilà maintenant, en plus,  que je suis une entrepreneuse qui doute.

Celle dont on ne parle pas ni  sur Twitter, ni sur Linkedin, ni chez BPI, encore moins dans la startup nation !

Je suis l’entrepreneuse qui se demande tout à coup si elle sait où elle va ? Si elle sait comment elle y va ? Et si au bout du chemin il y a la réussite.? Ou au moins la validation du concept. Parce que finalement c’est cela je crois qui compte, plus que tout, est ce que ma vision correspond à un champ des possibles ? Est ce que mon approche va séduire? Le doute est là, juste sur ce point, avant le succès, avant l’argent, avant les investisseurs, est ce que Lily Facilite La Vie va plaire? On en revient à ça, et c’et là aussi que tout à coup je me dis que je suis vraiment devenue une entrepreneuse !

Et finalement,  le doute, c’est assez sain aussi. C’est le moment où on challenge à nouveau son approche, celui ou les chakras s’ouvrent à nouveau, c’est l’étape finalement qui évite l’arrogance, mère du « trop sûr de soi », le triangle des Bermudes de l’entrepreneur (peut être plus que de l’entrepreneuse ?  🙂

Et après 6 jours d’un break salvateur et hors sol chez  Tapovan (je recommande)  http://www.tapovan.com je rentre en pleine forme, je fourmille d’idées et d’énergie et prête à repartir.

Jusqu’à a prochaine phase, surement….

 

Mais comme le dit D. Schwartz auteur de Magic of Thinking Big “la réussite est réservée à ceux et celles qui cherchent toujours à s’améliorer.”  Alors nous sommes bien parties ! @petitmelis